- K'aanibalo a écrit:
- Salve !
Pouvez-vous me traduire ça ? Ce sont des textes que j'ai vus aux catacombes de Paris
Le fait de ne pas savoir ce que ça voulait dire m'a contrarié...
J'ai pris les photos, je note ce que l'on voit :
" HOMO SICUT FENUM DIES EJUS TANQUAM FLOS AGRI SIC EFFLORBIT QUONIAM SPIRITUS PERTRANSIBIT IN ILLO ET NON SUBSISTET ET NON COGNOSCET AMPLIUS LOCUM SUUM "
En image :
Merci.
Shüdyrus Lutetiae salutem suam plurimam K'aanibalo dat, ut latine diceretur... Bonsoir également tout le monde en cet excellent forum auquel je souhaite longue vie !
« HOMO SICUT FENUM DIES EJUS TANQUAM FLOS AGRI SIC EFFLOREBIT* QUONIAM SPIRITUS PERTRANSIBIT IN ILLO ET NON SUBSISTET ET NON COGNOSCET AMPLIUS LOCUM SUUM. »
Cette formule est en fait tirée de la « Vulgate », c'est-à-dire de la Bible rendue en latin par saint-Jérôme et plus précisément du
Livre des Psaumes, Chapitre 103, quoique la distribution des
Capitula (c'est-à-dire des Chapitres) varie selon les éditions. En voici la traduction littérale : « l'homme : comme l'herbe [est] sa journée (litt. : son jour) ; de même que la fleur du champ ainsi il fleurira puisque [son] esprit passera à travers lui et n' [y] restera pas et ne reconnaîtra plus son endroit. »
En français, une traduction plus correcte serait : « l'homme : sa journée est comme l'herbe. Il fleurira comme la fleur des champs puisque son esprit le traversera sans s'y arrêter et sans plus reconnaître l'endroit dans lequel il se trouvait. »
Et voici la traduction habituelle – littéraire et assez éloignée de l'original – telle qu'elle est donnée à lire dans la plupart des versions françaises du Nouveau Testament : « L'homme ! ses jours sont comme l'herbe ; il fleurit comme la fleur des champs. Lorsqu'un vent passe sur elle, elle n'est plus et le lieu qu'elle occupait ne la reconnaît plus. »
Bon début de nuit et à bientôt sûrement ! Vobis omnibus nox optima sit, comme on disait dans le jargon de l'époque !